MASSIF DU CAROUX

Du 9 au 12 novembre

Sentier des Gorges de Colombières

Piste de la Tour Carrée

Nous rejoignons le CAF le samedi dans la soirée au gîte de Mons La Trivalle. Juste à temps pour l'apéro... suivi de pâtes à la carbonara et d'un délicieux crumble poire-chocolat. Toute l'équipe est là pour les superbes voies d'escalade, nous pour les randos. Allez, rendez-vous demain dimanche à 9 heures.

Dimanche 10 novembre

Il pleut. Averses éparses prévues. Les escaladeurs, renonçant à leur dose d'adrénaline, décident de se joindre à nous. C'est donc à 12 et non plus à 2 que nous partons pour les gorges de Colombières. Le sentier en calade, monte, monte, de plus en plus soutenu, de plus en plus de marches sous les châtaigniers. Nous en profitons pour faire une petite récolte pour ce soir... Encore quelques lacets, et nous voici aux habitats troglodytes, aménagés autrefois par les charbonniers. Nous arrivons enfin à une jolie vire au-dessus de falaises verticales qui surplombe le torrent d'Arles. Pas de difficultés, mais les dalles sont glissantes sous la pluie.

Alors, attention ! Plus nous nous élevons, plus le vent s'acharne sur nous. Les rafales sont impressionnantes. La pluie nous cingle le visage. Nous arrivons, trempés comme des soupes, frigorifiés au gîte de La Fage. Après un rapide pique-nique sous les arcades, la prudence nous incite à faire demi-tour et c'est avec bonheur que nous retrouvons le couvert des châtaigniers, à l'abri de la tempête.

De retour à Colombières, que faisons-nous ? Il est encore tôt. A partir du parking de l'église, nous allons voir la tour carrée, qui domine une magnifique cascade.

Puis nous abandonnons le groupe et à partir du parking des gorges d'Héric, suivons le torrent jusqu'au gouffre du Cerisier. La nuit tombe, il est temps de rejoindre les copains et le gîte où un excellent poulet basquaise, suivi de tartes aux pommes nous attend.

Sentier de l'Esquino D'Aze - Piste de La Buffe

Lundi 11 novembre

Le vent est tombé, le soleil brille. Les escaladeurs sont contents et projettent de gravir la paroi d'Arles. Seul Jean-Marc se joint à nous. Un "au-revoir" rapide à la majorité du groupe qui travaille le lendemain.

Nous repartons du parking de l'église à Colombières, bien décidés à finir la rando d'hier, mais en montant par le sentier de l'Esquino d'Aze. Le chemin, très ancien, s'élève le plus souvent en escalier et bordé de dalles verticales. Nous passons devant des constructions en pierre, sorte de bories rectangulaires.

Impressionnant le toit ! Nous arrivons au col de la Baume de Roucayrol (780 m). Nous montons toujours jusqu'au plateau de Caroux. Le vent s'est levé. Vite, les polaires, les vestes étanches. Un bosquet nous offre un coin abrité et nous accueille pour un petit pique-nique. Mais il faut sortir de cet havre de paix pour rejoindre le GR qui nous mène au hameau de La Fage où nous étions arrivés hier.

Jean-Marc nous quitte car il doit être tôt à Aix. Nous continuons à deux. Nous traversons le pont au-dessus du ruisseau d'Arles et nous remontons vers le parking des Avels. Nous prenons la direction de la Cabrière puis la piste de la Buffe qui passe "en balcon" sur la rive gauche au-dessus des gorges de Colombières. Je râle : "il est où, le balcon ?" En effet, nous sommes dans les bois et le sentier n'a rien d'aérien.

On passe sous la paroi d'Arles et au col de la buffe (soi-disant venté, mais aujourd'hui, jour de grand vent, pas le moindre petit souffle...). On descend vers les mégalithes. On perd le sentier peu marqué. Les cairns nous font faire un détour par la borie du gardien au lieu d'arriver directement à Seilhols. De là nous regagnons le camion, un peu avant la tombée de la nuit. Au parking des gorges d'Héric, nous retrouvons René et Charlotte qui sont revenus frigorifiés de leur escalade. Un bon apéro, un bon repas chaud et le moral remonte...

Tour des Gorges d' Héric

Piste des Aiguilles - sentier du col d la Maure

mardi 12 novembre

Le vent souffle sur les camions. Qu'importe, nous avons décidé de faire la piste des Aiguilles.

A l'entrée des gorges d'Héric, nous traversons le torrent sur le pont des Soupirs (et oui !).

Nous empruntons le très beau sentier des Gardes, toujours entretenu par l'ONF dont les agents font vraiment un très beau boulot. Lacet après lacet, nous atteignons le col de Bartouyre (670 m).

Nous abandonnons le sentier des Gardes pour la piste des Aiguilles. 1ère arête, succession de descentes, de montées, 2ème arête, et rebelotte, des montées, des descentes, passage de deux talwegs, et nous voici au ravin du Rieutord que nous franchissons sur de gros blocs. Quelques passages mal équipés avec des chaînes dont seule la dernière, d'une quinzaine de mètres nous a un peu aidé.

Nous contournons l'aiguille Viallat. Une terrasse rocheuse, une descente d'une dizaine de mètres et le sentier continue à flanc jusqu'à une grande brèche sur l'arête des Charbonniers (Col du Curé).

Une descente rapide nous mène au large ravin des Charbonniers que nous traversons à l'horizontale. Nous longeons le pied des falaises du cirque de Farrières jusqu'au col de la Narquoise. Un sentier caillouteux, raide nous ramène au Hameau d'Heric. Petit en-cas rapide à 15 h et nous prenons le GR 7 jusqu'au col de Bardou.

Nous nous dirigeons vers le col de la Maure par un superbe sentier empierré qui nous ramène jusqu'à Mons. Notre week-end se termine en beauté par cette belle rando aérienne. Nous nous promettons de revenir dans cette superbe région profondément attachante.

Cat.