BALCON MARCEL ESTRUCH

La voie Gombault – Balcon Marcel Estruch

Sainte Baume

6 avril 2014

Le temps est idéal : beau et pas de vent. Nous retrouvons Marie, Pierre, Franck, Noémie et Fred sur le parking des Chênes, un peu avant l'hostellerie. Marie prend la tête de notre petit groupe. Nous empruntons la piste qui mène au tracé noir et à la voie Gombault. Qu'on est bien dans la forêt ! Voilà le départ, au pied des barres. Nous laissons partir les copains et ralentissons le pas dans la montée. Quelques petits passages où nous devons mettre les mains et enfin nous voici au départ de la vire. Pas de doute, c'est bien là : René, qui avait repéré la balade la semaine dernière avec Marie, avait orné un arbre d'une pierre... Les jeunes, que rien n'arrête, décident de continuer la voie Gombault qui débouche au sommet des Béguines, de poursuivre jusqu'au Paradis, de récupérer le sentier de départ du balcon et de le faire ainsi dans son intégralité. C'est beau, la jeunesse ! Nous restons donc à 4, Marie, Pierre, Jean-Marc et moi.

Nous prenons notre temps pour admirer la paysage et surtout pour regarder où nous mettons nos pieds. Le moindre faux pas pourrait être fatal... Bon, n'exagérons pas, mais il faut tout de même faire gaffe. Nous sommes au-dessus de 100 m de vide. La vire est étroite et très aérienne. J'adore... Nous regardons devant : mais où va-t-on passer ? Nous regardons derrière : mais où sommes-nous passés ? Des chaînes bienvenues sécurisent certains passages. C'est magnifique. En face de nous, au loin la Sainte Victoire. A nos pieds, la maison forestière, puis l'hostellerie. A l'ouest, Le Garlaban. Nous arrivons sur une terrasse un peu large. Il est presque l'heure de déjeuner. Pourquoi ne pas s'arrêter là et manger en attendant nos infatigables copains. Marie nous offre le café, un morceau de chocolat. C'est royal. Surtout que le soleil pointe son nez au-dessus de la falaise pour doucement nous réchauffer. Deux petites heures plus tard, un point rouge bouge dans la paroi, tout là-bas. Ce sont eux ! Nous les laissons s'installer pour un déjeuner bien mérité, et nous repartons, histoire de prendre un peu d'avance. Encore quelques chaînes, quelques baumes à admirer et nous rejoignons la piste qui monte au col du St Pilon. Dur retour à la civilisation, que de monde !

Ça y est, les jeunes nous talonnent. Sommet du St Pilon, GR 98, et voilà le pas de la Cabre par où nous redescendons. Quelques moments de tranquillité avant d'arriver à la chapelle. Enfin c'est le retour jusqu'au parking. Nous nous séparons rapidement car l'insatiable Franck compte aller admirer le coucher du soleil au sommet du Faron, en partant de Ste Anne, en courant bien sûr....

Cat.